Qu’est ce qu’un symptôme en psychologie ?
Le symptôme est quelque chose dont on se plaint. C’est souvent ce qui nous pousse à aller consulter un psychologue ou un psychanalyste.
Pour les enfants et adolescents, la demande provient souvent des parents, car ce sont eux qui se plaignent en premier lieu d’un comportement de l’enfant. Le clinicien, devra s’attacher à produire les conditions d’une alliance thérapeutique, (autrement dit d’un transfert)
Sigmund Freud l’a défini dans son livre « inhibition Symptôme et Angoisse » comme Signe et substitution d’une satisfaction pulsionnelle qui n’a pas eu lieu. En allemand : Anzeichen und Ersatz, einer Triebbefriedigung unterbliebenen Il s’agit donc de l’expression d’un manque. La loi de l’interdit, la Loi du langage, vient nécessairement contrer cette satisfaction pulsionnelle et l’empêcher d’advenir. Et tout être parlant est voué à être symptomatique.
Le psychanalyste considère le symptôme comme une trouvaille, une invention, une solution. Il s’git d’un trait qui nous est profondément singulier, le caillou dans la chaussure, du marcheur. que le traitement psychologique va permettre d’alléger sans chercher à l’éradiquer. En effet, le symptôme demeure ce qui nous est le plus précieux.
Quid des addictions ?
Les addictions, les pathologies de la dépendance, les troubles du comportement alimentaires, sont ce qu’on appelle des nouveaux symptômes, à savoir donnés par l’Autre, plus tout à fait aussi singuliers. Il ne s’agit pas de venir substituer la satisfaction pulsionnelle impossible par une métaphore, (une image), mais d’une tentative veine de recréer les conditions de cette satisfaction pulsionnelle orale. Le travail du clinicien, grâce à une mise en mots, sera alors d’un autre ordre : amener vers une trouvaille moins coûteuse, psychiquement.